Marie Deffense, pharmacienne sur notre site de Godinne, a participé à la mission B-FAST en Turquie pour aider les victimes du séisme du 6 février dernier.
Intégrée comme volontaire B-FAST depuis 10 ans, il s’agit de sa première mission d’aide. Durant 10 jours, Marie a mis a profit son expertise au sein d’un hôpital de campagne installé à quelques kilomètres de l’épicentre du séisme. Derrière elle, c’est toute l’équipe de la Pharmacie qui a contribué à cette mission solidaire.

La pharmacie, un chaînon indispensable

A son arrivée en Turquie, tout s’organise rapidement. Durant 10 jours, au sein d’un « mini-hôpital » – structuré en 36h -, Marie prend en charge la mise en place des dotations de médicaments dans chaque service, l’organisation d’une pharmacie sous les tentes et apporte son aide partout où le besoin se fait sentir. Au total, ce sont 8.000 caisses de médicaments qui ont été réceptionnées, triées et rangées. Trouver des solutions en fonction du stock de médicaments disponible devient son quotidien.

Sur place, elle est notamment confrontée à des rhumes, de grosses toux, des sécheresses du corps et des mains mais également à des pathologies plus lourdes telles que des fractures ouvertes.

La solidarité à tous les niveaux

Il est impressionnant de réaliser à quelle vitesse la solidarité se met en place rapidement : « avec nos parcours de vie et nos profils professionnels différents, et en parlant plusieurs langues, on réussit sur le moment à former quelque chose d’incroyable ». Qu’importe la fonction, tout le monde se met au même niveau et ça fonctionne.

La solidarité, c’est également celle que l’on retrouve au sein de l’équipe de la pharmacie et qui a permis à Marie de vivre pleinement sa démarche. Chacun.e a contribué au fait qu’elle puisse partir en absorbant une partie de ses tâches le temps de son absence.
Tout au long de sa mission, elle a gardé le contact avec ses collègues en leur envoyant des nouvelles dès que c’était possible: une manière de maintenir le lien et de les intégrer concrètement au projet.

« Je suis prête à repartir s’il le faut »

De retour en Belgique, Marie réalise, avec le recul, ce qu’elle a vécu et garde le contact avec les membres de l’équipe qui ont partagé cette mission avec elle. « On se dit qu’on a de la chance de vivre dans un pays sûr comme le nôtre, avec un confort de vie et une liberté d’expression! »

Repartir ? Sans hésitation, parce que pouvoir aider et être utile est ce qui l’anime profondément.